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27.août.201727.8.2017 // Les Crises

[Vidéo] Monica Lewinsky : Le prix de la honte (Ted 2015)

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Source : Daily Motion, 16/11/2016

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Source : Daily Motion, 16/11/2016

 

Sous-titres et traduction

Source : TED, 03-2015

0:11 : Vous êtes face à une femme qui ne s’est pas exprimée en public pendant dix ans. Comme vous le voyez, ça a changé, mais c’est tout récent.

0:21 : Ce n’est qu’il y a quelques mois que j’ai donné ma première conférence en public, au sommet Forbes 30 Under 30: 1 500 personnalités brillantes de moins de trente ans. Ce qui voulait dire qu’en 1998, les plus âgés du groupe avaient 14 ans, les plus jeunes, juste quatre. J’ai plaisanté en disant qu’ils avaient peut-être entendu parler de moi dans des morceaux de rap. Oui, je suis dans des morceaux rap. Quelque quarante morceaux. (Rires)

0:57 : Mais ce soir-là, il s’est passé quelque chose de surprenant. A 41 ans, je me suis fait draguer par un gars qui en avait 27. Dingue, je sais. Il était charmant, j’étais flattée, et je l’ai éconduit.

1:16 : Parce que sa malheureuse approche était… qu’il pouvait me faire retrouver mes 22 ans ! (Rires) (Applaudissements) Plus tard, je me suis rendu compte que je devais être la seule quadra à ne pas vouloir avoir de nouveau 22 ans. (Rires) (Applaudissements)

1:46 : A 22 ans, je suis tombée amoureuse de mon patron. A 24 ans, j’en ai souffert les conséquences dévastatrices.

1:58 : Je voudrais voir lever la main à ceux qui n’ont pas commis d’erreur à 22 ans ? Je m’en doutais… Donc, comme moi, certains d’entre vous ont pris le mauvais chemin, sont tombés amoureux de la mauvaise personne, peut-être même de leur patron. Mais le vôtre n’était probablement pas, comme le mien, le président des États-Unis. Quoique, on ne peut jurer de rien…

2:35 : Il ne se passe pas un jour sans qu’on me rappelle mon erreur, que je regrette profondément.

2:44 : En 1998, après avoir été entraînée dans une romance improbable, j’ai été entraînée dans un ouragan légal, politique et médiatique comme on n’en avait jamais vu. Rappelez-vous, quelques années en arrière,on apprenait les infos par seulement trois sources : la presse écrite, la radio, la télévision. C’était tout.Mon destin était autre. Le scandale vous a été servi par la révolution numérique, grâce à laquelle on pouvait suivre l’actu quand et où on voulait. Et quand le scandale a éclaté, en janvier 1998, il a éclaté en ligne. Pour la première fois, les médias traditionnels étaient devancés par l’Internet sur une affaire d’envergure, un simple clic qui s’est répercuté partout dans le monde.

3:51 : Pour moi, cela a impliqué passer du jour au lendemain, de l’anonymat absolu à l’humiliation internationale. J’étais le patient zéro de la perte de réputation instantanée à l’échelle mondiale.

4:14 : Les jugements hâtifs, facilités par la technologie, ont poussé les foules à me lapider virtuellement. Certes, c’était avant les réseaux sociaux, mais on pouvait déjà commenter en ligne, envoyer par e-mail des articles et bien sûr des blagues cruelles. La presse utilisait mon image à tout bout de champ pour vendre des journaux, des bandeaux publicitaires, et garder l’audience collée à la télé. Vous rappelez-vous, concrètement une photo de moi, où je portais… un béret ?

4:52 : J’admets avoir commis des erreurs, notamment en portant ce béret. Mais l’attention, les jugements portés sur moi – pas sur les faits, ceux que j’ai personnellement reçus, étaient sans précédent. On m’a traitée de traînée, pétasse, salope, pute, bimbo, et bien sûr, j’étais « cette femme ». Tout le monde me regardait, mais très peu me connaissaient en réalité. Je comprends : c’était facile d’oublier que « cette femme » était réelle, avait une âme, et avait autrefois une vie à elle.

5:40 : Quand cela m’est arrivé il y a 17 ans, il n’y avait pas un nom pour ça. A présent, on parle de cyberintimidation et de harcèlement en ligne. Aujourd’hui, je veux partager une partie de mon expérience,parler de la façon dont elle a façonné mes observations sociétales et de comment j’entends mettre mon vécu au service d’un changement qui empêchera que d’autres souffrent.

6:08 : En 1998, j’ai perdu ma réputation et ma dignité. J’ai presque tout perdu, j’ai failli même perdre la vie.

6:23 : Laissez-moi décrire une scène : septembre 1998, je suis assise dans un bureau sans fenêtre au Bureau du Procureur Indépendant, sous l’éclairage des néons bourdonnants. J’écoute le son de ma propre voix,sur des bandes magnétiques enregistrées sournoisement l’année précédente par une soi-disant amie. J’y suis parce que j’ai l’obligation légale d’authentifier personnellement les vingt heures d’enregistrements.Pendant les huit mois précédents, le mystérieux contenu de ces bandes pendait sur ma tête comme une épée de Damoclès. Qui se rappelle une conversation vieille d’un an ? Effrayée et mortifiée, j’écoute, je m’écoute raconter les anecdotes de la journée, je m’entends avouer mon amour pour le Président, et bien sûr, mon chagrin. Je m’écoute être parfois vache, parfois vulgaire, ou bête, cruelle aussi, implacable, méchante… J’écoute, honteuse, très honteuse, la pire version de moi, un « moi » que j’ai du mal à reconnaître.

7:55 : Quand le rapport Starr est remis au Congrès, les bandes et leur transcription, tous ces mots volés, en font partie. C’était déjà assez terrifiant que les gens puissent les lire, mais quelques semaines plus tard,les bandes passaient à la TV, des passages considérables se retrouvent sur Internet. L’humiliation publique était une torture. La vie, presque insupportable.

8:31 : Ce n’était pas quelque chose qui arrivait habituellement en 1998. Je veux dire, on ne volait pas comme ça les propos, actions, conversation ou photos privés des gens, pour les publier ensuite, sans leur consentement, sans les remettre dans le contexte, et sans aucune pitié.

8:56 : Avance rapide sur douze ans. On est en 2010, les réseaux sociaux sont nés. Les cas comme le mien sont, malheureusement, beaucoup plus courants, que les gens aient fait quelque chose ou pas, et cela affecte aussi bien les célébrités que le citoyen lambda. Les conséquences pour certains ont été terriblement néfastes.

9:24 : Je parlais au téléphone avec ma mère en septembre 2010, on discutait à propos de l’étudiant de première année à l’Université de Rutgers Tyler Clementi. Tyler, sensible, doux, créatif, avait été filmé à son insu par son camarade de chambre alors qu’il embrassait un autre garçon. La cybersphère s’est emparée de l’incident et le persiflage et le harcèlement en ligne se sont déchaînés. Quelques jours plus tard, Tyler sautait du George Washington Bridge et mourait. Il avait 18 ans.

10:06 : Ma mère était très affectée par le drame de Tyler et de sa famille, en proie à un chagrin qui m’échappait,jusqu’à ce que je comprenne, finalement, qu’elle revivait 1998, la période où elle passait chaque nuit à mon chevet, où elle ne me laissait pas fermer la porte de la salle de bains, la période où elle et mon père craignaient que l’humiliation ne me tue littéralement.

10:47 : Aujourd’hui, trop de parents n’ont même pas la chance d’essayer de sauver leurs enfants. Trop nombreux sont ceux qui apprennent leur souffrance quand il est trop tard. La mort tragique et absurde de Tyler a marqué un tournant pour moi. Elle a servi à remettre en contexte mes expériences. J’ai commencé à observer l’humiliation à notre époque, et à voir quelque chose de différent. En 1998, on ne pouvait savoir où cette invention incroyable, l’Internet, allait nous mener. Depuis, le Web a connecté des gens des façons les plus incroyables, réunissant des frères perdus de vue, sauvant des vies, lançant des révolutions, mais le côté néfaste – le harcèlement, la lapidation verbale que j’ai subis- s’est démultiplié.Chaque jour, en ligne, des gens, des jeunes surtout qui n’ont pas eu le temps de mûrir assez pour gérer ça, sont victimes d’abus, humiliés à tel point qu’ils n’imaginent pas vivre un jour de plus, et certains, tristement, n’y arrivent pas. Et il n’y a rien de virtuel là-dedans. ChildLine, organisation britannique à but non lucratif pour les jeunes, a publié l’année dernière des statistiques glaçantes : entre 2012 et 2013, il y a eu une augmentation de 87 % d’appels et e-mails concernant le cyberharcèlement. Une méta-analyse faite aux Pays-Bas, montre que pour la première fois, la cyberintimidation éveillait plus de pensées suicidaires que le harcèlement « classique ». Aussi, j’ai été choquée, pourtant j’aurais dû le savoir, par une étude de l’année dernière montrant qu’on ressent l’humiliation plus intensément que le bonheur ou même la colère.

12:55 : La cruauté n’a rien de nouveau, mais sur le Web, les brimades amplifiées par la technologie n’ont pas de limites et sont accessibles en permanence. Avant, l’écho de la honte s’arrêtait aux limites de la famille, de l’école, du village, de la communauté. A présent, la limite, c’est le Web. Des millions de gens, souvent anonymes, peuvent te poignarder avec leurs mots, la douleur est insoutenable. Et il n’y a pas de clôture pour limiter le nombre de personnes qui peuvent vous observer et vous mettre au pilori. Il y a un prix très personnel à payer pour l’humiliation publique, et l’essor d’Internet a multiplié ce prix.

13:50 : Depuis deux décennies, on sème les graines de l’humiliation et la honte publiques dans notre sol culturel, aussi bien en ligne qu’ailleurs. Sites de ragots, paparazzis, télé-réalité, politique, médias et parfois hackers font de la honte leur fonds de commerce. Cela a mené à la désensibilisation, à la permissivité en ligne, qui a mené aux insultes, aux violations de vie privée, au cyberharcèlement. Ce changement a produit ce que le Pr Nicolaus Mills appelle la culture de l’humiliation. Quelques exemples juste sur les six derniers mois.

14:37 : Snapchat, cette appli utilisée surtout par des jeunes où les messages sont censés avoir une durée de viede seulement quelques secondes. Vous pouvez imaginer le genre de contenu qu’on y trouve. Une appli tierce servant à garantir la courte durée de vie des messages, a été hackée, et cent mille conversations, images et vidéos privés ont filtré, et resteront accessibles en ligne pour toujours. Les comptes iCloud de Jennifer Lawrence et d’autres stars ont été piratés, et des photos privées déshabillées ont été diffusées sur Internet sans leur autorisation. Un site people a atteint 5 millions de clics, grâce à cette histoire. Que dire du piratage de Sony Pictures ? L’attention s’est portée surtout sur les mails privés à potentiel embarrassant maximal.

15:38 : Mais dans cette culture de l’humiliation, il y a un autre prix attaché à l’humiliation publique. Un prix qui ne mesure pas les coûts pour la victime, le prix que Tyler et d’autres, notamment des femmes, des minorités,

15:54 : des membres de la communauté LGBT ont payé, et ce prix est le profit pour ceux qui pillent leurs vies.La razzia sur les autres est une matière première, utilisée avec une efficacité impitoyable pour être emballée et vendue à profit. C’est un nouveau marché, où l’humiliation est un produit et la honte, une industrie. La monnaie d’échange ? Les clics. Plus grande est la honte plus nombreux sont les clics. Plus nombreux sont les clics, plus l’argent est engrangé via la publicité. Un cycle très dangereux.

16:38 : Plus on clique sur ce genre de contenus, plus notre indifférence aux vies des concernés grandit, et quand l’indifférence grandit, le nombre de clics aussi. Entre-temps, certains se remplissent les poches, sur la douleur des victimes. Quand on clique, on fait un choix. Si on laisse se banaliser l’humiliation publique,

17:04 : elle semblera plus acceptable, et incitera au cyberharcèlement, les insultes, certains piratages et l’intimidation en ligne. Pourquoi ? Parce l’humiliation est au cœur de ces pratiques. Ce comportement est un symptôme de la culture qu’on a créée. Juste pensez-y. Un changement de comportement naît avec un changement dans les croyances.

17:33 : Nous l’avons vu avec le racisme, l’homophobie, et plein d’autres préjugés tout au long de l’histoire. Le changement des principes sur le mariage homosexuel, a permis à un plus grand nombre de jouir des droits fondamentaux. La prise de conscience écologique a poussé plus de gens à recycler. En ce qui concerne la culture de l’humiliation, nous avons besoin d’une révolution culturelle. Il faut arrêter cette mise à mort qui est le cyberharcèlement, une intervention s’impose, sur Internet et dans la société. La mutation commence avec quelque chose de simple, ce qui ne veut pas dire facile.

18:14 : Nous devons revenir aux valeurs de compassion et empathie.

18:21 : Il y a un déficit de compassion, une crise de l’empathie en ligne. Brené Brown, une chercheuse, a dit : « La honte ne survit pas à l’empathie. »

18:34 : La honte ne survit pas à l’empathie. J’ai vécu des jours noirs dans ma vie, et c’est grâce à l’empathie et la compassion de ma famille et de mes amis, des professionnels qui m’ont aidée, et parfois des inconnus, qui m’a sauvée. L’empathie d’une seule personne peut tout changer. La théorie de l’influence minoritaire du psychologue social Serge Moscovici dit que, même en petit nombre, lorsqu’on persévère,on peut créer le changement. On peut favoriser l’influence minoritaire sur Internet si on tient nos positions. Tenir nos positions implique ne pas observer passivement mais poster un commentaire positif ou dénoncer une situation de harcèlement. Croyez-moi, un commentaire aimable aide à abattre la négativité. On peut contrecarrer cette tendance en soutenant des organisations qui s’occupent de ces questions, comme la fondation Tyler Clementi aux États-Unis, Anti-Bullying Pro au Royaume-Uni, ou Project Rockit en Australie. On parle beaucoup du droit à la liberté d’expression, il faudrait parler davantage

19:58 : de la responsabilité qui accompagne ce droit. Nous voulons tous être entendus, mais on doit faire la différence entre parler à bon escient et dire n’importe quoi pour attirer l’attention. Internet est l’autoroute de l’inconscient primitif, mais montrer de l’empathie en ligne bénéficie à tous et aide à créer un monde meilleur et plus sûr. Nous devons communiquer en ligne avec compassion, suivre la presse avec compassion, cliquer avec compassion, nous mettre juste dans la peau de la personne qui fait les gros titres. Je voudrais finir sur une note personnelle. Au cours de ces derniers mois, la question qu’on m’a le plus posée c’est « pourquoi ? ». Pourquoi maintenant ? Pourquoi sortir du bois maintenant ? On peut lire l’arrière-pensée derrière la question, mais ma réponse n’a aucun rapport avec la politique. Ma réponse est, et reste, qu’il était temps : temps de cesser de prendre des pincettes avec mon passé, temps d’arrêter de vivre dans la honte, temps de me réapproprier mon histoire.

21:17 : Il ne s’agit pas juste de sauver ma peau. Quiconque subissant la honte et l’humiliation publiques, doit savoir quelque chose : on peut survivre, je sais que c’est dur, ce ne sera ni indolore, ni rapide, ni facile,mais si on s’accroche, on peut changer la fin de l’histoire. Traitez-vous avec compassion. On mérite tous la compassion, et vivre dans un monde plus compatissant aussi bien en ligne que dans la réalité.

21:54 : Merci pour votre attention.

21:56 : (Applaudissements)

Source : TED, 03-2015

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Commentaire recommandé

Ralphe LEBŒUF // 27.08.2017 à 08h40

Le plus salaud dans cette affaire, c’est Clinton lui-même. Quand on est un chef d’État, on devrait avoir plus de respect pour la fonction et le lieu où l’on exerce cette fonction.
Mais les bonnes manières se perdent. Il n’y a qu’à voir chez nous avec Jupiter et ses deux prédécesseurs. De tout petits bonshommes qui accèdent à un poste qui fait dangereusement gonfler leur ego.

64 réactions et commentaires

  • karine // 27.08.2017 à 06h46

    C’est vrai qu’en tant que parent, on s’inquiète de ce qui va se passer pour nos enfants quand ils seront assez grands pour avoir accès à ces médias, et leurs soi-disants amis aussi…

    Pour suivre des nouvelles d’une série US, je me suis inscrite à un réseau social, ce que je ne fais pas d’habitude, et j’ai maintenant un bref aperçu de ce qu’elle veut dire!
    On a déjà supprimé la télé à la maison pour ne pas les exposer aux images violentes des bandes annonces, des infos… mais comment éduquer son enfant pour le protéger de ça? et aussi pour éviter qu’il ne le fasse aux autres?

      +9

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    • Nadine // 27.08.2017 à 20h13

      Bonjour Karine. Je perçois et comprends votre inquiétude ! Je suis prof en primaire et l’éducation au numérique est au programme, qq soit l’âge. Mais c’est une chose de plus que nous ne contrôlons pas. (des enfants de 3 ans qui ont une tablette (!) peuvent être initiés à la photo et donc à la lecture d’images, aux différents niveaux de perception de ce qui apparaît, etc.
      Quant à la télé (!) pour un jeune enfant l’image qui se répète est l’image de plusieurs événements et non du même ( images d’attentats par exemple ) et la peur s’immisce peu à peu et empêche tout recul et la réflexion est limitée.
      Donc discutons… les livres et la parole échangée, l’écoute et l’explication limitent les dégâts.
      Pour autant si le jeune est sensible et que c’est sa nature, on aura du mal à modifier son ressenti, même quand il grandira et prendra plus conscience du monde qui l’entoure. Discuter, ça fonctionne, parfois négocier, expliquer les limites, etc.
      Déjà pas de télé, c’est plutôt chouette !
      Donc être aux aguets, se transformer patiemment en chasseur de nuisances 😉
      Bon courage à vous dans l’échange de confiance.

        +2

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      • karine // 27.08.2017 à 22h50

        Merci pour ces informations!
        Comme nous avons un commerce (en ligne), on a réussi à faire comprendre à notre fils de 6 ans que la pub, c’était pas LA vérité, juste quelque chose pour nous vendre…
        Mais lui dire de se méfier de toute image qu’il pourrait donner à des copains? on ne veut pas le rendre paranoïaque ni trop méfiant, il a une innocence que nous voulons préserver le plus possible… je me demande s’il existe des livres ou des exemples d’enfants victimes? pour introduire la notion et qu’il se méfie?

          +1

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  • Doctorix // 27.08.2017 à 07h04

    Témoignage émouvant, qui arrive bien trop tardivement. Cette femme vaut bien mieux que ce qu’on en a dit.
    Tout ce cirque pour une malheureuse pipe…
    Mais surtout pour démolir un Président.
    Nixon avait lui aussi subi ça, et Trump n’est pas ménagé non plus.
    C’est de la politique de caniveau.
    Bien sur les internautes sont coupables, mais bien plus encore les journalistes, qui ont repris le scandale ad nauséam. Depuis lors, ils n’ont fait que progresser dans la médiocrité et l’hypocrisie.
    Les anglo-saxons vivent en permanence ce paradoxe où le mensonge est honni, villipendé, alors qu’il est pratiqué à longueur de temps, les américains ayant ce talent de parvenir à se mentir à eux-mêmes, et à imposer leurs mensonges au reste du monde.
    En tous cas, Monica fait preuve ici d’une grande sagesse, son cas, un cas d’école, et sa lucidité, peuvent faire progresser les mentalités. Son témoignage est par ailleurs bien sympathique.

      +23

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    • Moi , BHL , intello // 27.08.2017 à 07h50

      « Tout ce cirque pour une malheureuse pipe… »
      C’est bien une réaction de mâle ca !
      Vous avez songé a l’humiliation mondiale de la femme de Bill ,(même si c’est une virago innommable ,mais ca c’est une autre histoire) !

        +8

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      • Ralphe LEBŒUF // 27.08.2017 à 08h40

        Le plus salaud dans cette affaire, c’est Clinton lui-même. Quand on est un chef d’État, on devrait avoir plus de respect pour la fonction et le lieu où l’on exerce cette fonction.
        Mais les bonnes manières se perdent. Il n’y a qu’à voir chez nous avec Jupiter et ses deux prédécesseurs. De tout petits bonshommes qui accèdent à un poste qui fait dangereusement gonfler leur ego.

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        • Catalina // 27.08.2017 à 10h28

          Pauvre Jim…..
          Il ne vous reste pas grand-chose hormis l’offense.
          je vois derrière vos quatre pouces, 4 pauvres types dans votre genre. des décodexeurs, sans doute.
          aux modérateurs, Jim dépasse toutes les limites de la charte, comment se fait-il qu’il puisse encore commenter ? la modération est-elle aussi trollée ? Olivier, Allo ?

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        • Bruno Kord // 27.08.2017 à 10h42

          Et un commentaire injurieux et homophobe, un.

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        • Maguy // 27.08.2017 à 14h20

          « Le plus salaud dans cette affaire, c’est Clinton lui-même. Quand on est un chef d’État, on devrait avoir plus de respect pour la fonction et le lieu où l’on exerce cette fonction ».
          Mais « Le lieu et la fonction » quand on prend la grosse tête et qu’on se sent tout puissant, sont quelquefois beaucoup plus excitant en la circonstance, du fait de l’interdit. Ici c’est à un autre niveau que l’ascenseur, la voiture, ou tout autre lieu insolite mais tacitement permis, utilisés dans les films dits convenables et laissés au libre choix des protagonistes et au hasard des risques possibles qui pimentent l’histoire.
          De la petite à la grande histoire.
          Le plus intéressant et rassurant en tout cas c’est LE SENS de ce témoignage qui démontre que toute erreur de comportement et expérience si douloureuse soit-elle au niveau des conséquences, peut être l’occasion pour tout être d’une introspection salutaire débouchant sur une réelle et sereine confiance en soi, une transformation authentique profondément libératrice et régénérante.

            +7

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          • Haricophile // 28.08.2017 à 11h43

            Je pense que c’est au contraire inhérent voire atavique. La soif de pouvoir et de contrôle passent aussi par la sexualité, les hommes politiques ne sont globalement pas les plus sophistiqués et évolués des représentants de la race humaine.

            Ne surtout pas faire de ça quelque chose de systématique, mais la corrélation est très significative.

              +1

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        • fanfan // 28.08.2017 à 12h46

          Bill Clinton a pris, pour des voyages tous frais payés, 26 fois en seulement trois ans le « Lolita Express », l’avion de Jeffrey Epstein
          http://www.dailymail.co.uk/news/article-3589628/Report-Bill-Clinton-jumped-aboard-disgraced-sex-offender-Jeffrey-Epstein-s-Lolita-Express-plane-junkets-26-TIMES-just-three-years.html

            +5

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      • Kazhim // 27.08.2017 à 10h51

        oui et après, je veux dire je vais pas avoir d’état d’âme pour hilary mauvaise et méchante comme elle est. et si vous voulez je suis sur qu’elle n’est pas net non plus.

        Bref les clinton c’est un peu comme les underwood, ils ont surement leur penchant taret. Et quand on voit ce qu’ils ont proposé, y a pas vraiment de quoi avoir pitié d’eux.

          +7

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      • Doctorix // 27.08.2017 à 13h45

        @bhl
        Clinton a eu 2000 maîtresses. Alors, une de plus, une de moins…
        http://www.7sur7.be/7s7/fr/14716/Presidentielles-USA/article/detail/2745740/2016/06/17/Bill-Clinton-aurait-couche-avec-plus-de-2-000-femmes.dhtml
        Maintenant, ce serait bien le diable s’il n’a pas chopé la petite vérole dans l’exercice: ça expliquerait la dinguerie de sa femme…

          +13

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        • clauzip12 // 27.08.2017 à 23h02

          Qui peut croire que Hillary ignorait tout du comportement de Bill?
          En situation et mentalité de recherche du pouvoir elle a joué la victime,elle ne pouvait casser avec son mari qui était au centre du pouvoir qu’elle convoitait dans l’avenir.
          Entre gens pourri ,on joue facilement le sacrifice parce qu’il est payant ou peut l’être!
          La morale? ils en ont rien à » foutre ».
          le pognon,le pognon,le p….

            +11

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      • RD // 27.08.2017 à 18h13

        Rappelons que Bill était un énorme tombeur de son université, pour ne pas dire un « stakhanoviste du sexe » et qu’il avait couché avec un nombre incalculable de femmes à ce moment et que cela était connu de tous dont Hillary qui ne s’est jamais privé non plus car comme le disait lui-même Bill : « Hillary a couché avec plus de femmes que moi c’est dire ! ».
        C’est une association ce mariage, décrite notamment par des romans du XIX siècle.

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      • V_Parlier // 27.08.2017 à 18h29

        « Vous avez songé a l’humiliation mondiale de la femme de Bill ,(même si c’est une virago innommable ,mais ca c’est une autre histoire) ! »
        –> Non mais c’est une plaisanterie? Surtout quand on voit ça: http://www.youtube.com/watch?v=9Eztqa1ZQG8 . C’est tout juste si elle n’aurait pas fait l’entremetteuse si ça avait rapporté du fric au couple! Cette dangereuse personne ne peut être humiliée, elle n’a aucun état d’âme.

          +13

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        • Narm // 27.08.2017 à 22h02

          leur parcours était voulu

          depuis les « hoootes écoles »
          un peu comme chez nous, sauf que chez nous, c’est d’abord la dame qui c’est présentée, mais les résultats ont été les même. Batue, élu.

            +2

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  • Gonzo // 27.08.2017 à 07h58

    Le même principe d’hypocrisie et de malhonnêté est depuis des années une des pierres angulaire de la presse mainstream qui au travers de phrase incisive et souvent tronqué lapide un tiers, sans jamais lui offrir un droit de réponse sur des posts souvent débordant de publicité. (Marion Cotillard par ex). Au demeurant il est remarquable de noter que ces sites vilipendaire sont pour la plus part alimenté via des média de seconde main qui appartiennent tous a des média d’échelle national.

    Je pense la boucle est bouclé depuis peut avec l’invention (stupide) de fact-checker ou ce présentant comme des redresseur de contre vérité et autre moralisateur qui en d’autre temps s’appellerait inquisiteur. Car la violence (ethnologie de viol) et la traque orchestrer sur les quelques cible désigné par l’égo de tel ou autre traduit bien le concept décrit ci dessus de manque d’empathie.

      +6

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    • Gonzo // 27.08.2017 à 08h09

      une description de la societé des primates et des humiliations que ces derniers ce font, trés bien decrite ici https://www.youtube.com/watch?v=_sE7c52qzWk

      par la suite l’on comprend mieux nos société dites moderne

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      • Fred79 // 27.08.2017 à 10h44

        Je viens de regarder la vidéo, très intéressante au demeurant, bien que je ne sois pas d’accord avec le thème principal qui consiste à mettre en parallèle le stress dû à la vie des êtres humains avec celui des singes, pour faire croire que les hommes ayant une position subalterne seraient plus soumis à un stress néfaste que leurs supérieurs hiérarchiques.
        Car si chez les animaux, la hiérarchie naturelle est respectée, le dominant étant toujours le plus fort par ses qualités physiques et mentales, dans la société humaine, elle ne l’est pas.
        Trop souvent ceux qui dominent chez les humains sont des êtres dépourvus de scrupules qui ne doivent leur domination qu’à l’argent qu’ils ont obtenu en écrasant les plus faibles, donc pas à leurs qualités mais à leurs défauts, dans la nature le dominant protège les siens pour préserver le clan.
        C’est pourquoi je ne pense pas que chez les humains, la réduction de la vie des « dominés » soit dûe au stress, mais plutôt à une qualité de vie, nourriture, soins, environnement, bien moindre que chez les « dominants » les riches, sinon aussi comment expliquer que la femme du siècle passée a vécu plus longtemps que l’homme, et c’est encore le cas aujourd’hui bien que les écarts se réduisent, alors qu’elle était sous la domination de l’homme.

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        • Leila // 27.08.2017 à 12h19

          J’ai été infirmière libérale. J’ai été appelé pour un soin. La jeune femme qui m’a ouvert était ravissante, sa maison somptueuse, ses enfants magnifiques et son mari adorable. Elle m’a tendu l’ordonnance et j’ai compris en 30 secondes, qu’elle venait d’être greffée !
          Rêvez vous d’un destin à la Tapie, Cahuzac, DSK…?
          Vous n’imaginez pas ce qu’il peut se passer chez ces  » dominants « . Vivre dans le paraître, la cupidité, l’envie… J’ai aussi eu en soin une princesse du Golf. Gardes du corps, luxe…la totale. Mais dieu que sa vie était chiante..d’une force ! H15 devant la TV, luxueux restaurants tous les jours…so what ? Ces gens vivent dans la peur. Ils sont totalement dépendants de leur petit personnel et ne savent RIEN faire de leurs 10 doigts. Culture générale qui approche le zéro à l’infini…des truffes !

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        • Gonzo // 27.08.2017 à 14h44

          Ce qui m’a le plus interpellé dans le docu ci contre, c’est l’une des conclusions de ce dernier, a savoir, que lorsqu’une de ces sociétés de primate a perdu, via empoisonnement, ses leaders tortionnaire dépourvu d’empathie, cette société a évolué vers un mieux être, ce qui en soit est une révélation.

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      • Etienne Chourd // 27.08.2017 à 12h04

        Merci Gonzo, pour cette trouvaille.

        Je viens de publier mon commentaire ici :

        « Portrait d’un tueur : LE STRESS » : illustration chez les babouins de la centralité du TIRAGE AU SORT dans une société apaisée et heureuse

        http://chouard.org/blog/2017/08/27/portrait-dun-tueur-le-stress-illustration-chez-les-babouins-de-la-centralite-du-tirage-au-sort-dans-une-societe-apaisee-et-heureuse/

        Étienne.

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        • Fred79 // 27.08.2017 à 14h12

          Non pas le tirage au sort, mais l’élection du meilleur d’entre nous, comme dans la nature , le plus fort; le plus intelligent; le plus capable de défendre la veuve et l’orphelin et éventuellement la nation.
          Il n’y a pas de tirage au sort chez les babouins, c’est le meilleur qui l’emporte.

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        • Gonzo // 27.08.2017 à 14h46

          Merci j’admire beaucoup ce que vous faites et comment vous le faite, et quoi qu’en disent vos contradicteurs.

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        • Leila // 27.08.2017 à 15h14

          Merci, je note que ce chercheur  » en stress  » décrit des observations connues depuis longtemps en médecine holistique. Et que dire du bon stress…comme le bon cholestérol…utile aussi.
          J’ai adoré fut une époque travailler aux Urgences et en réa…du stress en barre parfois.
          Le bush africain a sur beaucoup de gens cette vertu apaisante…irons nous jusqu’à dire un jour que le modèle social africain , amérindien…étaient les meilleurs…avant qu’on introduise, alcool, armes…Rousseau ?
          Quand j’étais au Soudan, j’ai entendu  » balancez des télévisions et vous aurez une révolution « …c’était en 89, depuis internet est partout. C’est cette confrontation permanente entre extrême opulence et misère qui rend fou et cupide. Quand aux problèmes de poids….l’obésité morbide explose dans les cités. Que font des parents désargentés pour faire plaisir à leurs gamins ? Ils achètent des bonbecs.. bon marché chez Lidl…Il me semble que chez les éconoclastes, nous avons à faire à des mâles Alpha, surement très stressés . Que dire de ces mamans d’enfants handicapés qui vieillissent 6 x plus vite(possible ?)…sûr que c’est difficile et anxiogène, surtout parce que nous sommes incapables de leur proposer des alternatives d’hébergement et de soutien…ce qui n’est pas le cas dans les sociétés tribales où les communautés sont très solidaires.Les africains réapprennent leur histoire et je crains que nos problèmes de riches soient vite résolus

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  • tchoo // 27.08.2017 à 08h04

    L’humiliation d’autrui ou le mépris de l’autre pour l’estimation de soi est mis en vedette dans beaucoup d’émission télé, oû sous n’importe quel prétexte il faut éliminer l’autre pour rester le dernier et être le gagnant et ceux avec la complicité de tous. Internet n’est qu’un outil amplificateur de comportements humains dégradant que la télé nous présentent comme ludique et somme toute plus que normal.

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  • Long Jone Silver // 27.08.2017 à 08h06

    J’ai été un souffre douleur de mes camarades. Etre un enfant différent, ayant d’autres centres d’intérêt a fait que j’en ai payé le prix. A mon époque internet n’existait pas pour les civiles. C’était dure de se lever le matin pour aller à l’école. Je n’ose pas imaginer ce que c’est aujourd’hui avec internet, les réseaux sociaux et les smartphones. Notre monde accepte de moins en moins ceux qui sont différents. Il faut entrer dans le moule ou périr. Dans le cas de Monica, elle a fait les frais du jeu de la politique et des journalistes qui recherchent à tout prix le scandale qui fait vendre. Politique de caniveau avec information d’égout.

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    • Leila // 27.08.2017 à 11h57

      Qui n’a pas connu de drame dans sa vie ? Elle a aussi grandi de son histoire.

      « L’important n’est pas ce qu’on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce que l’on fait de nous. » Sartre

      En ce sens, elle semble être devenue une personne humaine et engagée…jackpot !

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  • Owen // 27.08.2017 à 08h25

    C’est Monica Lewinsky qui a payé de cette affaire, pas Bill Clinton. Et demeure la capacité de prédation sexuelle acquise par de tels hommes de pouvoir, avec les affaires les plus sordides, les plus criminelles, qui sont régulièrement refoulées.

    Son plaidoyer laisse un point aveugle. Il est évident que le harcèlement par Internet est une vraie plaie et qu’il détruit des vies. Mais à son époque, c’était la presse qui a mené la publicité de cette affaire, pas Internet. Son discours ne fait que confirmer une entourloupe à l’oeuvre: brider la capacité d’expression par Internet pour laisser les médias de masse, avec toujours les mêmes supports, faire la pluie et le beau temps.

    Deux notions en rivalité, aujourd’hui, sont la protection de l’enfance et l’initiation précoce à la sexualité. Cette dernière ne rassurant pas, quand on songe à la vilaine Lulu, toujours éditée, la video d’éducation sexuelle que Arte a diffusé, les tentatives d’intrusions dès le primaire aux diverses pratiques sexuelles, j’en passe et des pires. L’instruction de plaisirs d’adultes, pour adultes, qui dénie le droit à l’innocence des enfants.

    Il y a pourtant moyen d’une vraie éducation, à destination aussi bien des enfants que des adultes Ce qu’on devrait faire: à la fois éducation et droit à ses choix de société.
    https://www.youtube.com/watch?v=PniE6nfGa0Q
    https://www.youtube.com/watch?v=lfdW5WOYL_0

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  • Nerouiev // 27.08.2017 à 08h35

    J’en suis encore à me demander pour qui elle a voté lors des élections américaines.

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  • Catalina // 27.08.2017 à 08h47

    ben oui le gros salaud c’est Clinton, qui trompe sa femme, c’est lui qui aurait du payer…..
    Monika a du lui mettre un pistolet sur la tempe pour pouvoir lui faire une pi**
    Mais c’est bien sûr !!
    D’ailleurs, je pense qu’il faut porter plainte contre toutes ces femmes qui obligent les pauvres maris, par la force, à tromper leurs conjointes….ils sont si fragiles, si dénués de défense, les pauvres.
    Allez, une quête pour leur faire une statue !!!

    ;O)

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  • Shirmek // 27.08.2017 à 08h57

    En la lisant, je pense à une affaire récente, dans laquelle la principale intéressée a également subi le flot continu des moqueries et injures, la projetant sur la scène publique, sur laquelle elle n’avait jusque là aucune existence avérée, et souillant son nom à jamais : l’affaire Penelope Fillon, qui nous fit tant rigoler. Je suis moins embêté pour FF, qui a appris toute sa vie à maîtriser la lumière médiatique, mais qu’on fasse subir une humiliation publique à femme qui s’était bien gardée de rechercher la lumière, ça me dérange. Et ce indépendamment de l’aspect judiciaire de l’affaire.

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  • âge du faire // 27.08.2017 à 09h45

    C’est grâce au blog les crises que j’estime avoir bien voté ces derniers mois et je remercie Monsieur Berruyer et les commentateurs.

    Et maintenant c’est peut-être bien encore grâce aux crises que je vais enfin pouvoir changer la fin de l’histoire de ma vie, en écrivant encore un nouveau manuscrit où enfin je n’aurai plus honte des secrets de famille qui me collaient à la peau sans le savoir!

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    • Narm // 27.08.2017 à 23h51

      il n’est jamais trop tard « Age du faire »

      bon courrage et longue vie 😉

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  • Czerny // 27.08.2017 à 10h11

    Elle a accédé au rêve américain.Elle est connue …..

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  • Celavy // 27.08.2017 à 10h29

    La compassion est une qualité instinctive que l’humain partage avec les animaux qui, eux, en donnent souvent l’exemple « étonnnant ». Mais cette faculté est gravement contrariée par les médias qui tous vivent sur le « scandale », le catastrophisme, les « faits divers » et les bruits de guerre. – Et surtout (me semble-t-il) par l’athéisme qui supprime l’éducation morale et la foi en nos pouvoirs spirituels divins, dont le plus puissant s’appelle « Amour » d’autrui et de la Vie.
    Le témoignage de cette femme, virtuellement « lapidée », est magnifique, car elle a été sauvée, guérie même, par l’Amour de ses parents, et de tous ceux ont soigné ses plaies, lui permettant de retrouver, avec ses forces, le pouvoir de faire entendre et comprendre que nous n’avons pas à Juger, mais à Aimer »… Que celui ni n’a jamais péché lui lance la première pierre… Aimons-nous les uns les autres… Tu ne tueras pas ! « 

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  • RGT // 27.08.2017 à 11h09

    Pauvre femme, sa vie sera pourrie jusqu’à sa mort pour avoir été séduite par le DSK américain qui a profité de sa position hiérarchique.

    Et ensuite, seconde couche quand un vieux vicelard puritain (qui devait se « tirer la nouille » en écoutant les enregistrements) qui a traîné une jeune femme sortie depuis peu de l’adolescence pour attaquer son « ennemi » de la manière la plus sournoise.

    Entre ces deux « enflures » [pardon modération, je ne trouve pas d’autres mots] elle n’a pas eu de chance.

    J’ai aussi la certitude que « mémère » Clinton ne devait pas personnellement être contre le fait que son « jules » soulage son « démon de midi » avec des jeunettes car ça lui permettait d’avoir la paix.
    Elle ne s’est réveillée que quand le scandale a éclaté, et juste pour protéger sa carrière.
    Elle ne vaut pas mieux que les autres.

    Imaginez seulement votre vie si vous étiez la « star » d’un roman glauque qui vous poursuivra toute votre vie.

    Je suis très heureux de vivre dans l’anonymat le plus total et fais mon possible pour y rester.

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    • Leila // 27.08.2017 à 11h50

      Qui n’a pas connu de drame dans sa vie ? Elle a aussi grandi de son histoire.

      « L’important n’est pas ce qu’on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce que l’on fait de nous. » Sartre

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    • Maguy // 27.08.2017 à 15h18

      Mais non RGT sa vie n’est pas pourrie aujourd’hui. Son interview montre qu’elle a fait un chemin de résilience et qu’elle est sereine aujourd’hui. L’avez-vous bien lu ? Au point où elle en fait quelque chose d’utile pour les autres et elle-même. Comme d’autres le disent ici, c’est la résilience qui compte. Et c’est le cas ici.

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  • Leila // 27.08.2017 à 11h37

    Je suis parfois étonnée des choix éditoriaux de  » les crises.. »….agréablement surprise !
    Je m’attendais au pire, je l’avoue car je me souviens de cette sordide histoire de vêtement conservé présentant des traces de sperme de Clinton. De ce même Clinton qui aurait pu je crois invoquer le 5e amendement de la constitution US, de l’abattage médiatique ridicule pour une histoire de cul….on vit en France !
    Il n’en reste pas moins que cette jeune femme fait preuve d’une résilience incroyable et dénonce un phénomène de société réel. (J’aurai préféré le terme de  » bienveillance  » plutôt que de compassion).Quand on voit la perversité des télé réalités, rien n’invite dans le paysage médiatique à la bienveillance. Quel parent élève ses enfants au biberon Krishnamurti, Rabhi ou Chomsky ?
    Pourquoi ne pas introduire dans les écoles des cours de méditation laïque, proposer des  » séjours de rupture  » …pour retrouver comme le disait Barbara  » le goût de l’eau, le goût du pain… » et retrouver une certaine humanité.

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    • Celavy // 27.08.2017 à 23h05

      Tout à fait d’accord avec cela : bienveillance est le mot le plus juste et « le plus actif ». L’éducation est devenue de plus en plus difficile – surtout avec moins d’enseignants et de liberté d’apprendre.
      La « réussite » scolaire et étudiante laisse encore peu de place à l’innocence, la poésie, et la confiance des enfants envers les adultes

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      • Narm // 28.08.2017 à 00h01

        l’innocence à la naissance

        mais il faut être fort pour la garder dans notre société perverse et remplie de prédateurs

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  • yann35 // 27.08.2017 à 11h43

    relu un peu de toute cette histoire sur wkpedia. Cette femme a apparemment quand même réussi à s’en sortir –  » En décembre 2006, Lewinsky a obtenu un master de psychologie sociale à la London School of Economics. Sa thèse était intitulée À la recherche du juré impartial : une étude sur l’« effet des tierces personnes » et de la publicité d’avant-procès » – elle n’a été qu’un pion dans l’affaire Clinton,ce type qui depuis croule sous les honneurs et l’argent … une sorte de DSK ayant réussi jonchant son parcours de victimes expiatoires.
    de quelle peste notre monde est-il malade ?
    « Selon que vous serez puissant ou misérable / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Jean de la Fontaine

      +11

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  • Duracuir // 27.08.2017 à 12h35

    Je crois qu’avant de faire la chasse à de prétendues « fake-news », les législateurs devraient légiférer et établir un coût terrible au pénal et surtout au civil pour:
    -prise de vue ou de son à l’insu d’une personne
    -diffusion de ces prises ou de leur contenu
    Le jour où un c….ard ou un c…asse devra payer toute sa vie après avoir pris une photo, une vidéo ou fait un enregistrement caché d’une personne et l’avoir diffusé en ligne, ça calmera.
    Idem pour les médias ou site qui publieraient ces choses là.
    Je suis scandalisé par exemple, dans le cas du restaurateur de Tremblay, que les deux femmes voilées « victimes » aient pu, impunément, en plein état d’urgence, en pleine campagne d’attentats islamistes tous azimuts:
    -enregistrer à son insu le restaurateur. La seule légalité de la chose aurait été de les garder uniquement pour la justice pour établir la preuve du délit.
    Mais surtout:
    -publication de cette vidéo sur le net, en révélant de plus l’identité et le lieu où on peut trouver cette personne. Ce qui constitue non seulement un viol de la vie privée mais aussi et surtout un appel à tous les tarés à barbe de la terre d’égorger ce restaurateur.
    Comment se fait-il qu’il n’y ai eu aucune sanction, aucune action judiciaire face à tel délit?

      +9

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  • Maguy // 27.08.2017 à 14h38

    Ralphe dit “Le plus salaud dans cette affaire, c’est Clinton lui-même. Quand on est un chef d’État, on devrait avoir plus de respect pour la fonction et le lieu où l’on exerce cette fonction”.
    Mais “Le lieu et la fonction” quand on prend la grosse tête et qu’on se sent tout puissant, sont quelquefois beaucoup plus excitant en la circonstance, du fait de l’interdit. Ici c’est à un autre niveau que l’ascenseur, la voiture, ou tout autre lieu insolite mais tacitement permis, utilisés dans les films dits convenables et laissés au libre choix des protagonistes et au hasard des risques possibles qui pimentent l’histoire.
    De la petite à la grande histoire.
    Le plus intéressant et rassurant en tout cas c’est LE SENS de ce témoignage qui démontre que toute erreur de comportement et expérience si douloureuse soit-elle au niveau des conséquences, peut être l’occasion pour tout être d’une introspection salutaire débouchant sur une réelle et sereine confiance en soi, une transformation authentique profondément libératrice et régénérante. Je suis ravie de voir que c’est relevé par plusieurs commentateurs. Car c’est ça le plus important. La résilience.

      +3

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    • âge du faire // 27.08.2017 à 15h11

      Ah! bon! En effet Monika explique très bien que le pauvre Thiédy honteux des jugements sur sa personne ait pu se relever tout seul en se jetant à l’eau.et en trouvant la mort et non la résilience.
      Parfois, je me demande si j’ai bien encore toutes mes facultés!!!!!!

      Or sans une personne une seule personne parfois qui ait de la COMPASSION pour vous on ne peut pas s’en sortir »la honte » étant un sentiment terrible annulant tout raisonnement surtout quand on est jeune
      .
      mais j’ai bien RI de savoir que quelqu’un avait de la compassion pour la châtelaine de la Sarthe. Elle ne craint pas d’être expropriée la pauvre!!

        +2

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      • Maguy // 27.08.2017 à 15h24

        Ben oui il y a ceux qui s’en sortent et ceux qui ne s’en sortent pas malheureusement. Doit on oublier la possibilité de résilience pour autant ? si bien illustrée par l’expérience de Monika ?

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        • âge du faire // 28.08.2017 à 11h47

          Encore faut-il AVOIR LA CHANCE d’entendre juste à temps une personne bienveillante qui, fait rare à notre époque ne crie pas avec les loups!

          Car il faut aussi savoir que l’école si elle instruit n’éduque pas ne permet pas le sens critique, le pardon d’une faute avouée par exemple. Alors toute éducation ne repose que sur les parents si bien que les ados n’évoluent pas restent donc des enfants dans un corps d’adulte
          Que Macron un vrai gosse soit élu si facilement démontre que notre Société maintenant américaine va bien mal!
          Et je félicite Monika pour ses actions en faveur de la bienveillance.

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  • Sabine FERGUSON // 27.08.2017 à 15h30

    Dès que quelqu’un s’estime victime d’une injustice, il lui faut exécuter un rapprochement obligatoire avec les LGBTQ et autres minorités soi-disant opprimées, vilipendées, persécutées….

      +2

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  • Nadine // 27.08.2017 à 16h53

    Je suis consternée ! La majorité des commentaires ne portent pas sur le sujet essentiel :
    l’amplification de l’humiliation publique via internet et les réseaux dits sociaux, la diffamation, le cyber-harcèlement (ou pas cyber, d’ailleurs !), et pour les célébrités l’acharnement de nombreux médias qu’ils soient classiques ou numériques.

    Il s’agit d’empathie et de bienveillance !
    Et je remarque malheureusement de nombreux raccourcis et beaucoup de haine chez certains.

    Je garde du texte de cette femme une très belle formule : Brené Brown, une chercheuse, a dit : «La honte ne survit pas à l’empathie.»

    Ma devise, que je mets en signature sur mes mails : « N’oublie jamais de regarder si celui qui refuse de marcher n’a pas un clou dans sa chaussure » Fernand Deligny

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    • Kiwixar // 27.08.2017 à 23h16

      Comme le souligne Owen dans un commentaire précédent « Mais à son époque, c’était la presse qui a mené le publicité de cette affaire, pas Internet ».

      Monica a été lynchée, jetée aux hyènes par les médias, alors tout puissants, pour des motifs politiques. Internet n’a rien à voir dans ce qui lui est arrivé. Aujourd’hui avec internet, elle aurait été plutôt défendue et Clinton poussé à la démission. Clinton a été « gardé en poste » parce qu’il était docile : guerre en Yougoslavie ($$$) et fin du Glass-Steagal Act ($$$).

        +4

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  • Hann // 27.08.2017 à 17h03

    La regardant, l’écoutant, mesurant avec respect aujourd’hui sa hauteur de vue sur ce vieux sujet scabreux, puis observant ensuite la dernière apparition publique d’Hillary, j’ai pensé très fort à ce pauvre type d’outre-atlantique qui passera le restant de sa vie à pleurer chaque soir en douce sur les frasques de son fabuleux destin, rêvant jusqu’à sa fin prochaine, de l’offrande historique de ce collier de perles n’ayant rien perdu de son éclat … Puis, me rappelant avoir moi-même cliqué il y a 5 minutes, honteusement alléché par son seul patronyme dans le titre, je n’ai pu m’empêcher de penser : décidément ces types, puissants ou misérables et toutes choses étant égales par ailleurs, c’est tous les mêmes !

      +1

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  • Nadine // 27.08.2017 à 17h06

    « Everyone you meet is fighting a battle you know nothing about.
    Be kind. Always. »
    (Tous ceux que tu rencontres mènent une bataille dont tu ne sais rien.
    Sois bienveillant. Toujours.)

      +2

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    • Kiwixar // 28.08.2017 à 00h33

      La bienveillance et la gentillesse systématique dans un monde largement dirigé par des psychopathes, c’est le servage assuré. Ils ont tellement bien verrouillé le système que la libération ne peut se faire qu’avec violence (sans bienveillance), et il faut que leur sort soit dissuasif (pendouilleux) pour les psychopathes qui viendront plus tard.

        +2

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      • Laurent K // 28.08.2017 à 03h08

        Les pendre ne dissuadera pas les psychopathes suivants. Cela a été fait avec les nazis et le problème persiste.

        J’aimerais une solution qui permette de dépister les psychopathes avant qu’ils ne soient au pouvoir. Malheureusement je n’ai pas encore trouvé de solution même imaginaire qui ne vire pas elle-même au monde merveilleux de Gatacca

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      • Nadine // 28.08.2017 à 22h10

        Cher Kiwixar,
        J’ai eu cette réaction à un moment de ma vie pas si lointain. Totalement opposé à mon optimisme et mon esprit de battante idéaliste !
        Mais ça n’a pas duré.
        Pour autant, je ne me laisse pas faire…voir ma réponse à Catherine un peu plus loin.
        Courage, la majorité d’entre nous ne sont pas des psychopathes et si nous les élisons, nous en sommes aussi responsables et pas victimes.

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  • Nadine // 27.08.2017 à 18h13

    Quelqu’un ou quelqu’une connaîtrait-il ou elle une association française semblable à celles qui sont citées par Mme Monica Lewinsky ?
    Merci d’avance.

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  • Nadine // 27.08.2017 à 18h25

    “En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur.”
    Gandhi

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  • Catherine // 27.08.2017 à 21h27

    J’aurais préféré que cette dame développe un autre aspect de son expérience et mette en garde les femmes qui comme elles se laissent ou se laisseront aller au vertige de l’attirance pour les hommes qui sont détenteur d’un pouvoir.

    Que croyez-vous ? Des petites mairies aux conseils régionaux ou généraux, ces idylles, biologiquement intéréssées, qui n’ont rien à voir avec l’amour mais seulement avec le corps, sont monnaie courante.

    Bill est loin d’être l’exception et les femmes, dans ce genre de situation, ont leur sotte part de responsabilité.

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    • Nadine // 28.08.2017 à 22h05

      Je suis d’accord avec vous, Catherine, et je précise que c’est peut-être plus rare (?), mais le harcèlement, la diffamation, la mise au ban d’un groupe, existe aussi, internet ou pas, envers les garçons et les hommes. Je connais certaines filles ou jeunes femmes qui sont de véritables « tueuses » -et je pèse mes mots.
      J’en poursuis qqs-unes pour diffamation envers mon fils décédé actuellement. Et c’étaient des « amies » ! et lui s’est laissé mener par le bout du nez sans oser en parler quand il a senti le vent tourner. Sa psy ne lui servi à rien…
      Heureusement je suis très entourée par autant de filles de de garçons de ses amis. Celles et ceux qui se reprochent de n’avoir rien vu venir, les pauvres, et qui sont aussi choqué(e)s que nous de l’utilisation haineuse de ces outils médiatiques !
      Louise Michel a dit : « Nous ne valons pas mieux que les hommes, mais le pouvoir ne nous a pas encore corrompues. »
      Eh bien voilà, c’est fait !

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  • Agathe // 27.08.2017 à 21h44

    il n’y a pas qu’Internet.

    Souvenons-nous de la presse papier avec les photos de Laure Manaudou ! (diffusées par son « petit-ami » nageur qui cherchait à la déstabiliser au profit de son autre « petite-amie » nageuse italienne en vu du 400 m aux JO que cette dernière gagna)

    Et combien se sont jetés sur ces photos ? Les regarder était une forme de viol. Combien se sont gênés ?

    Dés qu’il y a diffusion et rentabilité, le problème commence à se poser.

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  • Sergio // 28.08.2017 à 15h28

    Qu’elle femme normale conserve sa robe tâchée de ce qu’on sait, pendant des mois sans l’envoyer au pressing? Quand on se prête à un coup monté, faut pas venir pleurer après des conséquences qui en resultent

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  • Krystyna Hawrot // 02.09.2017 à 17h04

    J’étais aux Etats Unis pendant l’affaire Clinton il y a 19 ans. C’était très violent de voir que la totalité de la population américaine ne parlait que de la sexualité de cette jeune femme et accessoirement de Clinton. A l »époque en France on s’étonnait de ce lynchage. Il ne faut pas oublier que Monica Lewinsky en tant que stagiaire à la Maison blanche c’est l’équivalent de « stagiaire de l’ENA ». Elle devait embrasser une carrière de haut fonctionnaire et non pas celle de maitresse de service. Sa carrière a été brisée.

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