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WikiLeaks : Julian Assange inculpé aux Etats-Unis

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Article initialement publié le 22 novembre 2018

Source : Wikileaks, 18-11-2018

Le fondateur de WikiLeaks a été inculpé aux Etats-Unis. La nouvelle a été dévoilée par inadvertance par les procureurs. (Vendredi 16 novembre 2018)

Le fondateur de WikiLeaks a été inculpé aux Etats-Unis. La nouvelle a été dévoilée par inadvertance par les procureurs.

Julian Assange, qui a publié en 2010 de nombreux documents secrets, a été inculpé aux Etats-Unis, a annoncé WikiLeaks jeudi soir. Des procureurs ont révélé par inadvertance, l’existence de cette inculpation censée être secrète.

La nature exacte des chefs d’accusation retenus contre M. Assange n’était pas connue immédiatement. Julian Assange est réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Equateur à Londres après avoir obtenu l’asile du pays latino-américain, pour ne pas avoir à être envoyé en Suède où il était accusé de viol, un dossier classé depuis.

La justice équatorienne a rejeté lundi une demande de Julian Assange contre ses conditions d’asile à l’ambassade de Quito à Londres. (Photo: AFP)

Diffusion de documents officiels
L’Australien de 47 ans dit craindre que les Etats-Unis ne demandent son extradition en raison de la publication en 2010 par WikiLeaks, un site internet spécialisé dans la diffusion de documents bruts officiels, de dizaines de milliers de documents diplomatiques militaires et américains.

Le président américain Donald Trump et son chef de la diplomatie Mike Pompeo avaient demandé publiquement que des poursuites judiciaires soient engagées contre Julian Assange.

Un document judiciaire transmis jeudi, qui porte un sceau indiquant qu’il a initialement été enregistré auprès d’un tribunal d’Alexandria, en Virginie, en août, demande à un juge de sceller tout élément d’une affaire pénale sans lien avec M. Assange.

C’est l’ex-juge espagnol Baltazar Garzón qui va représenter Julian Assange, comme il l’a annoncé lors d’une conférence de presse à Quito ce 19 octobre 2018. (Photo: Keystone)

Le fondateur de WikiLeaks a été inculpé aux Etats-Unis. La nouvelle a été dévoilée par inadvertance par les procureurs.

Julian Assange, qui a publié en 2010 de nombreux documents secrets, a été inculpé aux Etats-Unis, a annoncé WikiLeaks jeudi soir. Des procureurs ont révélé par inadvertance, l’existence de cette inculpation censée être secrète.
La nature exacte des chefs d’accusation retenus contre M. Assange n’était pas connue immédiatement. Julian Assange est réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Equateur à Londres après avoir obtenu l’asile du pays latino-américain, pour ne pas avoir à être envoyé en Suède où il était accusé de viol, un dossier classé depuis.

Le fondateur du site internet WikiLeaks, Julian Assange, réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis 2012, a renoncé à l’asile accordé par Quito, selon une lettre signée de sa main en décembre 2017. (Mercredi 25 septembre 2018) (Photo: AFP)

Diffusion de documents officiels
L’Australien de 47 ans dit craindre que les Etats-Unis ne demandent son extradition en raison de la publication en 2010 par WikiLeaks, un site internet spécialisé dans la diffusion de documents bruts officiels, de dizaines de milliers de documents diplomatiques militaires et américains.

Le président américain Donald Trump et son chef de la diplomatie Mike Pompeo avaient demandé publiquement que des poursuites judiciaires soient engagées contre Julian Assange.

Un document judiciaire transmis jeudi, qui porte un sceau indiquant qu’il a initialement été enregistré auprès d’un tribunal d’Alexandria, en Virginie, en août, demande à un juge de sceller tout élément d’une affaire pénale sans lien avec M. Assange.

L’Equateur voulait confier en 2017 un poste diplomatique en Russie à Julian Assange, le fondateur du site lanceur d’alertes WikiLeaks, selon un document du gouvernement équatorien. Mais il s’est ravisé après que la Grande-Bretagne a refusé de lui accorder l’immunité diplomatique. (Samedi 22 septembre 2018) (Photo: AFP)

Erreur de «copier-coller»
WikiLeaks a dit sur Twitter qu’il s’agissait apparemment d’une erreur de «copier-coller». Aucun représentant de l’administration américaine n’a fait de commentaire. Selon un porte-parole du parquet, le dépôt a été effectué par erreur. «Ce n’était pas le nom voulu pour ce dépôt», a-t-il déclaré à Reuters.

D’après le document, le parquet cherche à garder confidentielles les charges pesant sur Julian Assange jusqu’à l’arrestation de ce dernier, une démarche essentielle selon le parquet pour garantir que M. Assange ne s’échappe pas afin d’éviter une arrestation et son extradition.

Plusieurs représentants américains avaient par le passé reconnu que le parquet fédéral basé à Alexandria menait une enquête de longue haleine contre WikiLeaks et son fondateur. (nxp/ats)

Alors que Londres ne veut pas accorder le statut diplomatique à Julian Assange, l’Equateur lui donne la nationalité. (11 janvier 2018) (Photo: Keystone/archive/photo d’illustration)

Source : Wikileaks, 18-11-2018

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Commentaire recommandé

MarcDacier // 22.11.2018 à 06h26

Silence assourdissant des médias mainstream

17 réactions et commentaires

  • MarcDacier // 22.11.2018 à 06h26

    Silence assourdissant des médias mainstream

      +83

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    • Louis Robert // 22.11.2018 à 12h04

      Rien d’étonnant…

      Même « crime du silence » (Bertrand Russell) sur les 85,000 enfants morts en trois ans au Yémen, génocide permanent.

      Il ne leur reste plus qu’à censurer cette dénonciation puis à publier la déclaration d’Albright à l’effet que ce crime contre l’humanité « en valait la peine » (was worth it).

      Plus rien à attendre ici des médias ni du Pouvoir. Rien. Barbarie absolue.

      ___________

      « Madeleine Albright says 500,000 dead Iraqi Children was « worth it » wins Medal of Freedom »

      https://m.youtube.com/watch?v=omnskeu-puE

        +33

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  • Binou // 22.11.2018 à 07h43

     » il s’agissait apparemment d’une erreur de «copier-coller».  »
    Les stagiaires ont pas bien fait leur travail… Ohlala…
    Bon du coup le dépôt est annulé ? Non?

      +9

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    • Alfred // 22.11.2018 à 09h12

      Plus probablement il s’agit d’une « erreur volontaire » (un peut comme le ministère de la défense russe qui montre « part erreur » ses projets d’armes secrètes juste un peu mais pas trop). Soit c’est un message de l’adminsitration soit c’est une action d’un militant.

        +8

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  • Pierre D // 22.11.2018 à 09h19

    S’il y a des « inculpations secrètes » il ne faut pas s’étonner que les inculpés de se rendent pas à la justice.

      +20

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    • Alfred // 22.11.2018 à 10h20

      Effectivement. S’il y a des inculpation secrètes c’est au mot « justice » qu’il faut mettre des guillemets (et fuir).

        +26

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  • aa // 22.11.2018 à 11h43

    La fiche Wikipedia (anglais) d’Assange présentait depuis longtemps les charges que les Américains avaient contre lui.

    Il aurait
    — été en relation avec l’espion Manning
    — fourni une aide technique à Manning pour lui permettre de casser un code d’accès à des documents classifiés.
    — été en possession de documents classifiés

    Ce qui le rendrait justiciable des chefs d’accusation suivants :
    — espionnage
    — conspiration en vue de commettre des actes d’espionnage
    — vol ou appropriation d’effets appartenant au gouvernement américain
    — viol de la loi sur la cyber-criminalité
    — conspiration générale
    [« conspiration », en droit américain, = entente entre deux ou plusieurs personnes en vue de s’engager dans des actes prohibés. « Association de malfaiteurs », en quelque sorte.]

    Assange ne serait donc pas un journaliste australien qui aurait publié des documents innocemment trouvés un jour dans sa boîte aux lettres. Il aurait activement participé au vol de ces documents, ce qui est condamné par toutes les lois de tous les pays du monde. S’il a été assez imprudent pour se mouiller de cette façon là, il est cuit.

      +1

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    • ellilou // 22.11.2018 à 12h21

      Selon vous on lui reproche en somme et à juste titre d’avoir porté à la connaissance des citoyens des faits bien dégueulasses et sombres que les hommes et femmes élus ou nommés pour les « diriger » ont eux-même causé ou cautionné ou décidé? Et vous semblez approuver cette attitude et ces accusations? On n’a pas le cul sorti des ronces si celles et ceux qui essayent de nous ouvrir les yeux se font enfermer d’une façon ou d’une autre afin que leur voix se taise!

        +24

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    • traroh // 22.11.2018 à 13h33

      Ne vous en déplaise, ce n’est pas comme ça que fonctionne la justice. Assange n’est ni ressortissant, ni résident étasunien. Quelque acte dont il est l’auteur n’a pas eu lieu non plus aux Etats-Unis, jusqu’à preuve du contraire. Il n’a donc aucun compte à rendre à la « justice » étasunienne.

      De plus, les chefs d’inculpation évoqués par l’article de Wikipédia sont passibles, pour certains, de la peine de mort (espionnage). Il serait en principe nécessaire que le gouvernement britannique s’exprime sur le fait d’extrader quelqu’un vers un pays où celui-ci risque la peine de mort. Ça ne me parait pas du tout conforme aux traités internationaux et notamment à la Convention Européenne des Droits de l’Homme (avant que quiconque ne fasse un commentaire comprenant le mot « Brexit » : cette convention dépend du conseil de l’Europe, pas de l’union européenne. Et le Royaume-Uni n’a jamais évoqué la possibilité de le quitter).

      Pourquoi est-ce que personne d’influent ne pose ces questions publiquement ?

        +30

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  • Arnaud // 22.11.2018 à 13h29

    @Alfred,
    Je ne peux qu’opiner. Inculpation secrète…
    Il est des mots qui se télescopent en démocratie exceptionnelle.
    Inculpation secrète… Les US singent les « Organes »(en italique dans le texte) décrits par Soljenytsine dans l’Archipel du Goulag.
    Si leurs prisons secrètes hors-sol ne sont plus à prouver, en cherchant bien, une loi doit forcément plagier l’article 58 du Code pénal soviétique. Avec le concourt d’une Troïka maison( secrète par essence).
    Si plagiat il y a.

      +7

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    • Alfred // 22.11.2018 à 20h23

      Bonjour Arnaud. Il me faudrait prendre le temps de le retrouver mais il me semble qu’existe effectivement aux états unis une juridiction d’exception secrète qui peut déroger aux lois du pays sous la responsabilité d’un juge ou de quelques membres d’une commission du congrès qui donne(nt) son (leur) aval par principe sans savoir les détails. Je parle de mémoire.
      On est pas loin du plagiat dont vous parlez. ça peut prendre du temps à chercher mais ça existe vraiment.

        +1

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  • Arnaud // 22.11.2018 à 15h35

    @aa,
    S’il vous plaît, ne faites pas de Wikipedia votre unique source d’information, on compte au moins une fiche de bloggeur éradiquée par… le CNRS !!! Surement une réalité « déplacée », du moins dans la New Reality.
    Dans le menu, les chefs d’accusation sont évoqués au conditionnel. Ils correspondent en tous points aux agissements et multiples trahisons des Clinton et du clan du même nom( liste non exhaustive.)
    Du spectacle, comme au temps des « vieux Tchékistes ». Il a DÉJÀ été jugé, reste aux acteurs la prononciation du verdict. /

      +5

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  • Catherine // 22.11.2018 à 19h05

    Remerciements à les crises de ne pas oublier Assange.
    Nous lui devons beaucoup, beaucoup …
    Il a porté à notre connaissance beaucoup d’informations de nature à permettre une perception plus juste et plus éclairée du monde dans lequel nous vivons.
    Mais ce genre de personne, par leurs révélations, nous obligent à nous remettre en question, à réagir sinon agir.
    Et nous sommes peu à y être prêts.
    Pourtant si nous savions la puissance que chacun de nous représente pour faire évoluer ce monde dans la bonne direction.

      +11

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  • Renaud // 23.11.2018 à 12h50

    traroh // 22.11.2018 à 13h33
    C’est mal connaître l’ « auto-prégnance » des « lois » américaines dans le monde…
    Ainsi, l’application de la « loi » américaine à l’extra-territorialité est monnaie courante.
    On a l’impression qu’on pourrait être victime partout dans le monde de cette attitude ignoble.
    Imaginons une seconde que la Russie fasse pareil? Le tollé serait général tellement nous sommes atteints!
    La schizophrénie agressive américaine n’a d’égale que notre schizophrénie passive de non américains…

      +4

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  • RGT // 23.11.2018 à 18h52

    Assagne aurait mieux fait de dévoiler des secrets chinois, indiens ou russes…

    Il ne serait pas poursuivi par les juridictions de ces pays, du moins en dehors de leurs frontières, et il serait un héros aux yeux de la « Communauté Internationale »®…

    Hélas, il a traîné dans la boue la « Démocratie Exemplaire »® et doit désormais répondre de ses actes infâmes et expier ses péchés avant de « rejoindre son créateur ».

    Tout crime de lèse-majesté se doit d’être réprimé de façon exemplaire. Au premier manquement les gueux pourraient prendre l’envie saugrenue de se débarrasser de leurs maîtres.

      +2

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  • Xavier D. // 12.04.2019 à 09h23

    S’il est extradé et condamné aux Etats-Unis, il deviendra un martyre et une icône. Il deviendra beaucoup plus embêtant à ce titre qu’enfermé dans l’ambassade équatorienne. Pourquoi d’ailleurs a-t-il pu rester là aussi longtemps alors que l’Equateur est bien fragile face à des pressions de puissants pays ? Tout simplement parce que là-bas, il était beaucoup moins nuisible pour ces grands pays qu’à l’extérieur … Maintenant, les projecteurs sont sur lui et sur la liberté de la presse. Ceux qui le condamneront risquent un effet boomerang insoupçonné … A moins qu’avec un tour de pirouette, on arrive à détourner tout sur l’affaire du viol en Suède. A l’heure des fake news, on ne s’étonne plus de rien …

      +1

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    • Kiwixar // 12.04.2019 à 12h14

      A l’ambassade d’Equateur il avait (sauf à la fin) une connexion internet, donc il pouvait travailler. Ce n’est plus le cas depuis qu’il est aux mains de Scotland Yard, et ce ne sera pas le cas s’il est extradé.

        +0

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